1. Une Alliance des Peuples est fondée sur le respect des droits de l’Homme et du Citoyen (liberté de conscience, liberté d’expression, liberté d’association, liberté d’entreprendre…) et sur le co-développement (partage de connaissance et transferts de technologie notamment dans les domaines suivants : énergie – à travers un Plan Sahara pour l’énergie solaire –, agronomie et alimentation, sécurité et défense – notamment dans la région sahélienne –, institutions et gouvernance, éducation). L’adhésion d’un nouveau membre est validée par référendum des citoyens du pays concerné.
2. La liberté de circuler librement en France est reconnue à tous les citoyens de l’Alliance des Peuples, et réciproquement.
3. Dans le cadre de la liberté de circulation des citoyens à l’intérieur de l’Alliance des Peuples, aucun étranger ne peut prétendre aux aides et prestations publiques (allocations familiales, aides au logement, etc.) réservées aux seuls citoyens français.
4. La France contribue au financement de programmes décennaux de Recherche et Développement en lien avec les enjeux définis comme prioritaires par l’Alliance des Peuples (santé, alimentation, énergie, communications, transports…). Les applications possibles de ces recherches ne seront mises en œuvre que si elles sont jugées compatibles matériellement et éthiquement avec un monde durable.
5. Dans le cadre de l’Alliance des Peuples, une politique ambitieuse de soutien et de développement des langues et des cultures des Etats-membres est mise en place (traduction d’œuvres notamment), ainsi qu’un programme « Sankara » visant à favoriser la circulation des étudiants, chercheurs et artistes à l’intérieur de l’Alliance.