1. Les formalités de licenciement sont simplifiées. En contrepartie, les employeurs s’engagent à contribuer pour moitié à la formation des salariés licenciés.
2. Tout salarié peut démissionner de son poste sans pénalisation, c’est-à-dire en bénéficiant d’indemnités de chômage.
3. L’historique social des entreprises (licenciements effectués, proportion de recours à l’emploi précaire, etc.) est accessible à toute personne qui en fait la demande, afin que les futurs salariés sachent où ils mettent les pieds.
4. Un « bonus-malus » est instauré en matière de licenciements et d’emplois précaires. Les firmes qui licencient le moins, ou qui ont le moins recours à l’emploi précaire bénéficient d’un allègement de leurs impôts, cependant que celles qui vont dans le sens inverse peuvent voir leur impôt alourdi.
5. Les seuils sociaux sont doublés (de 10 à 20 salariés pour le 1er seuil, de 50 à 100 salariés pour le 2e seuil) afin de faciliter l’embauche dans les PME.