Le Mouvement est-il plutôt de droite ou de gauche ?

Le Mouvement ne se positionne nulle part sur l’échiquier politique tel qu’il existe aujourd’hui pour au moins 3 raisons :

  • Les notions de droite et de gauche sont devenues tellement floues que chacun en a sa propre définition selon son histoire et ses convictions ;
  • Sur tous les enjeux-clés (rapport à la nation, à l’Europe, à l’Etat, à la mondialisation, au Marché, à l’immigration, à l’environnement, etc.), le clivage droite/gauche ne veut plus dire grand-chose ;
  • Notre ambition est de rebattre les cartes si profondément qu’un nouvel échiquier politique émergera autour de nouvelles polarités.

Qui est “derrière” le Mouvement ?

Inutile de chercher qui se cache derrière le Mouvement car vous perdrez votre temps et ne trouverez aucune organisation politique, économique ou autre, ni aucune “personnalité” plus ou moins connue. Seulement des citoyens qui aspirent à une société et à un monde meilleur ; des citoyens de tous âges, de tous horizons, de toutes convictions, qui ont en commun d’être attachés à un idéal de liberté, d’égalité et de fraternité que notre pays porte à travers sa devise, même si cet idéal n’a jamais été concrétisé dans les faits.


Mais en fait, que “veut” vraiment ce Mouvement ?

Le Mouvement veut refonder la nation française autour de nouvelles règles du jeu qui reposent sur 4 points-clés :

  • Donner le pouvoir à la société (démocratie continue, recul de l’Etat, gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple…)
  • Garantir une égale liberté pour tous les citoyens (éducation, libertés fondamentales, protection sociale, répartition des richesses…)
  • Cheminer vers un mode de vie durable (changer nos façons de vivre, de produire, de consommer pour nous réconcilier avec la planète, sobriété heureuse…)
  • Exercer une souveraineté solidaire (décider de notre destin, désaméricaniser notre politique étrangère, peser pour un monde multilatéral, ouvert et fraternel…).

Comment le Mouvement analyse la situation ?

Plusieurs dimensions nous semblent indispensables pour comprendre notre temps et tenter d’apporter d’apporter des réponses pertinentes aux enjeux :

  • Un individualisme et un consumérisme forcenés (“être”, c’est “avoir”)
  • Une fascination pour l’argent et pour la célébrité qui indique un profond manque de sens individuel et collectif
  • Une logique de privatisation des gains et de socialisation des pertes. En d’autres termes, quand il y a des pertes à éponger, c’est pour la collectivité, mais quand il y a des gains à empocher, c’est pour des intérêts privés
  • Un effondrement de la citoyenneté et des institutions
  • Des fractures multiples qui aboutissent à une diversité sans unité
  • Un profond rejet du système existant et de ses élites
  • Une forte demande de sécurité et d’autorité

Que puis-je faire pour soutenir le Mouvement ?

A minima, vous pouvez adhérer au Mouvement : c’est 1 euro par mois mais nous savons tous que les petits ruisseaux font les grandes rivières… Sinon, il existe 4 façons de contribuer au développement du Mouvement :

  • Apporter des ressources : argent, matériel ou autre
  • Apporter du réseau : contribuer à étoffer la communauté du Mouvement
  • Apporter une expertise technique sur un champ spécifique de compétence
  • Contribuer à monter des actions concrètes (organisation, pilotage et/ou contribution ponctuelle)

Quelles sont les références politiques du Mouvement ?

Nous avons de nombreuses références politiques, selon la sensibilité particulière des uns et des autres. Mais quelques figures de notre histoire nous mettent tous d’accord. Ces figures, ce sont des hommes et des femmes qui incarnent pour nous le génie français — un esprit de résistance à toute forme de domination, intérieure ou extérieure. Des hommes et des femmes qui incarnent la France que nous aimons, celle qui a faim et qui a soif de liberté, d’égalité et de fraternité.

Difficile de choisir. Allez, en voilà 12 autres :

Nos références viennent aussi bien sûr de l’étranger, à travers des personnes qui, par leur action, ont incarné un idéal de liberté, d’égalité et de fraternité, y compris parfois contre le pouvoir français du moment :


Une adhésion à 1 euro par mois, c’est rien ?

Ce n’est pas grand-chose, mais au moins cela permet à n’importe qui de contribuer, et pour nous, c’est essentiel, car nous sommes le Mouvement du peuple.


Les mesures proposées sont-elles “figées dans le marbre” ?

Non. Les mesures proposées sont là uniquement pour montrer à celles et ceux qui pourraient en douter que nous ne sommes pas des “rigolos”, des “clowns”, qui lancent une initiative pour faire de la figuration. Nous savons au contraire parfaitement où nous souhaitons aller, mais nous n’y irons pas tous seuls. Contrairement aux démarches politiques classiques qui en disent le moins possible sur leur projet réel (quand elles en ont un !!!), il nous semble honnête d'”annoncer la couleur” et d’éviter toute “erreur sur la marchandise”. A écouter nos politiques, ils portent tous un projet de liberté, d’égalité et de fraternité… Nous ne leur faisons plus confiance parce qu’ils privilégient constamment le flou et l’ambiguïté, et nous demandent de leur signer un “chèque en blanc”. Nous souhaitons privilégier la démarche inverse : dire la vérité sur nos intentions, et illustrer notre projet le plus nettement possible, à travers 176 propositions de mesures. L’idée est que demain, sur cette base, les citoyens qui auront rejoint le Mouvement puissent soit conserver ces propositions, soit les modifier, soit les remplacer par d’autres, à deux conditions :

  • respecter les fondations du Mouvement, c’est-à-dire la Charte des Valeurs
  • respecter l’horizon du mouvement, c’est-à-dire les objectifs politiques stratégiques.

1.000 chemins sont possibles entre deux points : l’idée est qu’à travers le débat et la confrontation constructive, nous membres du Mouvement puissions choisir les meilleures mesures, c’est-à-dire celles qui respecteront les valeurs et principes que nous nous sommes donnés, et qui permettront le plus sûrement d’atteindre les objectifs stratégiques que nous nous sommes fixés.

Bref, au sein du Mouvement, il ne s’agit pas de penser dans le même sens ; il s’agit de pousser dans le même sens…


Qui sont les “ennemis” du Mouvement ?

Notre ennemi, ce ne sont pas des gens, c’est un système insensé (qui n’a pas de sens), irrationnel (derrière sa pseudo-rationalité économique), violent (malheur aux petits et aux faibles), indécent (les valeurs les plus basiques sont foulées aux pieds), suicidaire (on est en train de détruire notre planète). Nos ennuis n’ont pas commencé avec Macron, pas même avec Hollande, pas même avec Sarkozy. Et d’une certaine façon, le seul responsable de notre situation, c’est nous, les citoyens, qui par lassitude ou par frivolité, avons laissé faire “en notre nom” ! Dans l’histoire, les révolutions passées ont souvent été un moyen de changer le “casting” (supprimer l’aristocratie au profit de la bourgeoisie, ou la bourgeoisie au profit du prolétariat) pour continuer à jouer le même film. Nous souhaitons changer le scénario, pas remplacer les acteurs.