1. L’exigence que la voix de chacun compte
1.1. Le vote blanc est comptabilisé dans les suffrages exprimés afin que chaque voix exprimée compte.
2. Un plancher de suffrages pour être élu
2.1. Un candidat doit obtenir les suffrages d’au moins 2 inscrits sur 5 pour que l’élection soit validée.
3. L’interdiction du cumul des mandats
3.1. Le cumul des mandats est interdit par la loi, afin que chacun se consacre pleinement à son mandat.
3.2. Les élus ont l’obligation de siéger aux assemblées dans lesquelles ils ont été élus, et seront indemnisés au prorata de leur assiduité.
4. Des mandats non renouvelables
4.1. Un élu ne peut pas exercer 2 mandats consécutifs à une même fonction.
4.2. Nos représentants sont élus pour une durée de 7 ans (mandat non renouvelable), afin de réinscrire l’action publique dans le temps long.
Le lien de confiance entre le peuple français et ses élus est rompu. Et les Français – du moins ceux qui se déplacent encore pour aller voter – sont fatigués de devoir presque toujours choisir par défaut des représentants sans réelle légitimité mais qui disposent pourtant de vastes pouvoirs pendant la durée de leur mandat. Il est donc essentiel que nos représentants disposent de la légitimité démocratique pour agir au nom du peuple français.
A propos de la proposition 1 (l’exigence que la voix de chacun compte)
Aujourd’hui, le vote blanc est comptabilisé mais n’apparaît pas dans les suffrages exprimés. Ainsi, prendre en compte le vote blanc dans les suffrages exprimés, c’est permettre à celles et ceux qui ne se retrouvent pas dans l’offre électorale de le faire entendre haut et fort. C’est offrir une vraie réponse à l’abstention militante, et permettre de renouer avec l’esprit du vote d’adhésion (alors que la plupart du temps, nous sommes dans le « vote-sanction »).
A propos de la proposition 2 (un plancher de suffrages pour être élu)
Du fait de l’abstention de plus en plus massive, la légitimité démocratique de nos élus est de plus en plus faible (moins de 25% du corps électoral, à distinguer du nombre d’inscrits sur les listes électorales). Si nous souhaitons avoir demain des élus vraiment légitimes, alors il faut qu’ils puissent être élus par au moins 2 électeurs en âge de voter sur 5. Et tant que ce n’est pas le cas, l’élection est invalidée et réorganisée.