1. Protéger les médias de toute ingérence des pouvoirs
1.1. Afin de protéger les médias contre toute ingérence et contre toute pression des pouvoirs (publics ou privés), un acteur privé directement ou indirectement majoritaire au capital d’un média n’a plus accès aux marchés publics.
2. Un financement plus juste des médias
2.1. Les médias sont financés par la collectivité au prorata du nombre de leurs abonnés.
2.2. Chaque citoyen dispose chaque année de 10€ qu’il peut librement affecter au(x) média(s) de son choix. Par défaut, cette somme est affectée aux médias publics.
3. Un Protecteur de l’Information
3.1. Membre du Gouvernement, le Protecteur de l’Information est confirmé dans ses fonctions par les 4/5èmes du Sénat (Conseil civique national). Il prête serment pour défendre quoi qu’il lui en coûte l’indépendance et le pluralisme des médias.
L’information libre et pluraliste est le sang de la démocratie. C’est elle qui façonne les opinions et qui éclaire les choix des citoyens. Il est donc vital, à l’heure d’Internet et des réseaux sociaux, que cette information échappe à toute emprise publique ou privée, et que toute tentative de manipulation soit sévèrement sanctionnée.
Or l’essentiel de nos médias (chaînes de télévision, journaux d’information, radios) sont aujourd’hui entre les mains de puissants acteurs économiques privés qui peuvent ainsi faire pression sur les pouvoirs publics.
Réciproquement, les pouvoirs publics peuvent faire pression sur ces acteurs privés pour l’accès aux marchés publics (qui représentent des milliards d’euros).
Il n’y a donc aujourd’hui pour ainsi dire aucune séparation entre pouvoir médiatique, pouvoir politique et pouvoir économique.
Il est donc essentiel que :
C’est ce que nous pourrions appeler la Clause Berlusconi.