1. La promotion des activités socialement utiles
1.1. Toutes les activités jugées utiles socialement (professeurs des écoles, fonctionnaires de police, personnel soignant…) connaissent une revalorisation substantielle (2,5 SMIC nets minimum en début de carrière).
1.2. Afin de permettre aux associations reconnues d’intérêt général ou d’utilité publique de développer leur action, une dotation de fonctionnement leur est automatiquement accordée.
2. La défense des agriculteurs
2.1. Les contrats entre agriculteurs et grande distribution sont encadrés par la loi, afin de garantir aux premiers un prix de transaction décent.
2.2. Les AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) sont partout développées avec le soutien des pouvoirs publics pour garantir aux petits agriculteurs des débouchés à prix fixé d’avance pour leur production, et garantir aux consommateurs des produits de qualité.
Les salaires pratiqués aujourd’hui dans la société ne reflètent aucunement l’utilité sociale des activités exercées. Ils renvoient à une hiérarchie des valeurs fondée sur la visibilité médiatique ou le pouvoir exercé sur d’autres. Nous souhaitons que cela change.
Par ailleurs, si nous souhaitons permettre à chacun d’accéder un travail décent et porteur de sens pour mener une vie décente, il nous faudra lutter résolument contre les « bullshit jobs » (les activités qui n’ont ni utilité individuelle ni utilité sociale), la précarité subie et le chômage de masse. Cela passe aussi par une valorisation radicalement différente (en termes de rémunérations) des activités jugées utiles pour la société.